Faites-vous partie des personnes qui culpabilisent lorsqu’elles se font plaisir?
Nous sommes dans une culture de la souffrance, nous avons appris que la vie devait être difficile, que c’est égoïste de penser à soi et de se faire plaisir, nous avons appris qu’il fallait faire passer les autres avant nous, qu’il fallait respecter les autres avant nous etc…etc. La religion Judéo-chrétienne nous a inculqué qu’il était mal d’avoir du plaisir, que le plaisir de la chair était mauvais, voir à abolir. Vous me direz, oui mais plus maintenant! Pourtant nous en avons gardé des restes! Pour répondre à nos besoins de plaisirs beaucoup d’entre nous pensent devoir le mériter, pensent qu’ils doivent d’abord bien souffrir, faire des efforts, être gentil. Lorsque je faisais du conseil en image, beaucoup de femmes me disaient qu’elles se permettaient de penser à elles parce que leurs enfants étaient grands et que seulement maintenir elles pouvaient prendre soins d’elles.
C’est un mécanisme qui nous emprisonne, et qui nous frustre, qui nous rends malheureux, par contre, lorsque nous nous autorisons, cela peut déranger tous ceux qui s’interdisent car l’on remet en question leurs croyances et leurs conditionnements. Lorsque que vous commencez à vous autoriser ce que vous avez envie, vous allez offusquer beaucoup de gens dans votre entourage. Mais lorsque vous vous autorisez, vous autorisez l’autre aussi à aller vers plus de plaisir. Si par exemple dans votre couple, vous vous privez beaucoup pour des tas de raisons et que votre conjoint(e) se permet de prendre du temps pour lui (ou pour elle) cela vous mettra en colère, et puis après tout, vous vous direz, si il (ou elle) se permet et bien moi aussi. Et voilà tout à coup une transgression de vos croyances! Et vous prendrez sûrement beaucoup de plaisir!
C’est notre conditionnement qui nous fait réagir, si nous sommes en réaction c’est que nous sommes conditionnés, lorsque l’on touche à des valeurs que l’on nous a transmises et auxquelles nous avons adhérées, cela nous met en colère. Parfois ces valeurs nous enferment, par exemple, si je crois que pour être une personne respectable, je dois être dans l’amour pour les autres , que je dois donner beaucoup de mon temps et de moi même mais au détriment de ma personne, je dirais que cette croyance ou cette valeur est destructrice. Pour reprendre notre liberté, nous devons donc, nous déconditionner, c’est à dire retirer toutes ces croyances qui nous enferment dans un système de destruction ou de mal être.
Comment pourrais -je donner à l’autre ce que je ne m’offre pas, ce que je n’ai pas? Si je me donne du plaisir, de la joie, de la douceur, si je m’autorise à être qui je veux être, je pourrai autoriser les autres aussi à faire et à être ce qu’ils veulent être.
Plus vous apprendrez à vous faire plaisir, plus vous serez vivant(te) et plus vous aurez envie de partager votre joie, c’est pas beau tout ça?
