Parfois nous pouvons vivre des expériences douloureuses en amour ou tout simplement dans nos relations avec certaines personnes : certaines relations peuvent être vraiment toxique, la question à se poser c’est : quelle partie de moi autorise cette relation? Quels avantages ou plutôt quelles projections ou attentes font que j’y reste?
D’abord je vais préciser ce qu’est une relation toxique : la relation est toxique à partir du moment où il y a un jeu de pouvoir c’est à dire un gagnant et un perdant : une victime, un bourreau ou un sauveur.
Une relation ne peut se faire que si nous l’autorisons, un jeu de pouvoir aussi, cela veut dire que nous avons une responsabilité à 100 pour cent dans la relation. Si nous décidons de ne plus être dans l’un des trois schémas, l’autre n’a plus d’impact sur nous. Si nous sommes la victime, nous allons être attirés par un sauveur ou un bourreau, si nous changeons notre attitude et que nous ne rentrons plus dans ce rôle, l’autre ne peut plus exercer son pouvoir sur nous.
Une relation est saine à partir du moment où les deux sont à l’écoute des besoins de l’autre tout en écoutant leurs propres besoins et essayent de trouver des solutions qui conviennent aux deux. Pour être dans une relation saine il est important de développer son écoute, son empathie et de chercher l’harmonie pour les deux.
A partir du moment où dans une relation vous avez l’impression d’être toujours lésé c’est qu’il y a un problème…..
La relation doit permettre de grandir, de se sentir bien, doit être constructive. Même si il y a des désaccords, nous devons pouvoir trouver des ententes.
Si il n’y a que des désaccords, que des conflits, c’est que la communication a besoin d’être éclaircie.
Parfois nous pouvons avoir conscience que nous sommes dans une relation toxique, et avoir quand même envie de continuer celle ci, malgré les signaux, et y croire encore et penser que c’est notre imagination.
Cette situation est un exemple de dualité typique. C’est à dire qu’à l’intérieur de nous, nous avons deux forces qui s’affrontent, deux parties qui ne sont pas d’accord entre elles. Une partie de nous peut observer des signaux, des injustices mais ces observations vont être zapper par une autre partie que nous appellerons “la partie dépendante” celle ci trouve des avantages à cette relation, ou projette un idéal sur la personne qui fait qu’elle refuse de voir la vérité, souvent dans le cas d’une relation avec un pervers narcissique, celui ci va amener le trouble, la confusion chez l’autre pour alimenter cet espoir. Si bien que la dépendante ne peut sortir du schéma dans lequel son inconscient l’a poussé.
dans cette situation nous devons nous demander pourquoi nous restons, quelles sont nos projections et attentes par rapport à cette personne? Ensuite la deuxième étape va être de convaincre la partie dépendante qu’elle est face à un jeu de pouvoir. Souvent cette étape demande l’aide d’une tierce personne : cela peut être un thérapeute ou un confident qui pourra nous écouter sans jugement et qui pourra nous montrer que ce que la partie observatrice constate est vraie.
Il faut savoir que dans une relation de pouvoir les deux tirent des avantages : le bourreau ou pervers narcissique va se nourrir de la dépendance de l’autre pour se sentir fort, et la victime ne sent pas sa force et à besoin de la force de l’autre pour se sentir rassurée, en sécurité.
Une relation comme celle ci va être épuisante pour la victime et va la mener à perdre son identité sa confiance en elle et son estime de soi. Le bourreau ou sauveur souffre en général du même symptôme c’est à dire manque de confiance en soi ou d’estime de soi mais il n’en a pas conscience car il puise sa force en s’entourant de personnes faibles qui sont en mode victimes.
Je tiens à rajouter qu’en général nous passons d’un rôle à l’autre, car si ce système est présent dans notre vie c’est que nous adoptons ces jeux de pouvoir dans nos modes de communication.
