Est-ce que ça vous ait déjà arrivé de vous sentir obligé(e) de subir les choix de votre partenaire ?
Obligée de le ou la suivre quand il ou elle va dans sa famille, quand il ou elle veut aller à tel endroit alors qu’au fond de vous ça ne vous enthousiasme pas et même ça vous met mal à l’aise?
Est-ce que ça vous est déjà arrivé de subir les comportements de l’autre ou des autres ?
L’autre jour quelqu’un me disait qu’elle n’osait plus trop affirmer son mécontentement avec son mari et aussi des membres de sa famille car elle allait encore entendre qu’elle était chiante.
Du coup elle n’osait plus trop exprimer ses besoins par peur d’être la fille qui fait des histoires pour rien et d’être cette étiquette qu’ils lui ont collé depuis longtemps.
Souvent sa colère s’accumulait et finalement, elle finissait par montrer son énervement et des fois les paroles sortaient plus violemment qu’elle ne l’aurait voulu, et ensuite elle s’accusait elle même d’intolérance, de ne pas réussir à être conciliante.
Depuis son enfance elle se faisait entendre dire par ses proches qu’elle était chiante. Du coup elle s’est habituée à retenir ses envies, ses besoins, ses émotions et sa colère. Les conséquences de ceci faisaient qu’elle souffrait de douleurs dans tout le corps à force de s’intérioriser, Son corps somatisait. Elle subissait les choix de l’autre pour ne pas être la fille désagréable, quand il y avait des repas avec des personnes imposées, elle subissait et tentait de faire bonne figure pour se faire accepter mais cela arrivait de plus en plus souvent car elle ne mettait pas ses limites.
Ceci raisonnait bien chez moi car pendant de longues années, j’ai eu peur de manifester mes désirs ou mes mécontentements par peur de déplaire et d’être jugée si je n’étais pas d’accord avec les autres, avec mon époux.
Je subissais les choix de l’autre pour ne pas être la fille désagréable, la fille qui est jamais contente, tout ceci devenait extrêmement pesant et étouffant.
Il est important de sortir des étiquettes que l’on nous donne car elles nous empêchent d’être nous même et nous obligent à rester dans des schémas ou un rôle qui ne nous correspondent pas ou plus.
Si vous ne sortez pas des étiquettes vous serez ce que l’on pense de vous et non pas votre vrai moi intérieur, vous serez une fausse version de vous même et vous passerez à côté de votre vraie mission de vie, de votre vraie vie.
L’expérience de Rosenthal a démontré que lorsqu’ un prof avait des aprioris sur le comportement d’un élève ou sur ses capacités à réussir et qu’il lui mettait une étiquette et bien celui-ci manifestait ce que l’on s’attendait qu’il fasse ou pas. Cette expérience à été aussi pratiqué sur les rats.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Pygmalion
Depuis des années j’étudie la psychologie humaine et voici les 7 étapes pour sortir d’une étiquette qu’on vous a collé :
- Prendre de la hauteur :
vous demander « qu’est ce que ça veut dire vraiment être l’étiquette ? » « C’est quoi être chiante au final ? » :
Les autres ou mon conjoint me traite de « chiante » lorsque je ne suis pas d’accord avec eux ou avec lui. « Etre chiante » ça veut donc dire affirmer mon mécontentement, poser mes limites, exprimer qui je suis avec mes visions.
2. Accepter d’être l’étiquette et ne plus essayer de ne pas être ce comportement (en rire) :
Au final accepter que pour l’autre « être chiante » c’est quelqu’un qui s’oppose à son point de vue et le fait remettre en question ;
Au final j’accepte d’être « chiante » car en réalité lorsque je suis chiante pour l’autre, c’est que je me positionne fasse à lui, lui donne mes limites, me fais respecter.
3. Sortir de la culpabilité de ne pas aller vers le besoin de l’autre, de ne pas aller dans son sens : “je ne suis pas coupable lorsque je mets mes limites ou que je me positionne, je suis juste dans le respect de moi-même.”
4. Je redonne à l’autre la responsabilité de ce qu’il voit chez moi et de comment il l’interprète.
5. J’accepte de déplaire à l’autre si nous ne sommes pas d’accord
6. Je me choisis moi, c’est-à-dire je ne fais pas passer le désir de l’autre avant le mien, j’apprends à m’aimer, même au risque de perdre la relation.
7. Je prends la responsabilité de qui je suis, j’assume qui je suis et je me rends fière pour ça.
Et si vous désirez apprendre à vous défaire de la culpabilité quand vous déplaisez à l’autre, à mieux vous aimer, vous accepter, je suis là pour ça! cliquer ici :
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